11

Déc

11 Déc. 2009 - Les chutes d’Iguaçu Imprimer
Écrit par Jonathan pour les Camineurs   

Un véritable puzzle de chutes, parmi les plus connues au monde, et parait-il, parmi les plus impressionnantes : voilà le programme ! Ces chutes doivent leur nom, Iguaçu, au guarani : eau grande en langue indienne. Plus de 200 chutes se concentrent sur une longueur de plus de 2 kilomètres, tout çà au milieu d’une végétation tropicale exubérante.


Les cascades, comme disposées sur plusieurs étages, se jettent les unes dans les autres, tantôt en de minces filets perçant au travers d’une végétation touffue, tantôt en de larges et hautes chutes (jusqu’à 72m) qui déversent à la seconde des milliers de litres d’eau dans un grondement assourdissant. Le programme devient alléchant ! Particularité de ce lieu, c’est ici que se trouvent les frontières entre Argentine, Brésil et Paraguay. Le tracé frontalier au milieu du rio Iguaçu attribue d’ailleurs la plus grande partie des chutes à l’Argentine. Le côté Brésilien permet quand à lui d’avoir une vision plus globale du lieu. OK ! Et bien c’est parti pour trois jours entre brésil et argentine, au milieu des cascades. A peine posés sur le tarmac de Foz do Iguaçu (ville côté brésilien), nous prenons directement l’option d’aller passer ces 2 nuits côté argentin. Visite du père (donc envie de faire découvrir un "bout" d’Argentine), prix moins élevés, le bonheur de reparler un peu Castillano … pas d’alternatives, on pose nos bagages sur Puerto Iguazu (côté argentin, si vous suivez bien !). Parilla et dodo !

Le lendemain, le plus gros morceau avec la visite des chutes côté Argentin. Bon, je ne découvre pas, je l’avais fait il y a quelques années déjà, mais c’est dingue comment l’infrastructure du parc est telle que rien n’est laissé au hasard. Entre le petit train, les sentiers tout tracés et la foule de touristes, on se croirait en fait dans un parc d’attraction. Mais la splendeur des chutes fait vite oublier tout çà ! Nous commençons ce jour là par la plus impressionnante des chutes : la garganta del Diablo. Pas besoin d’expliquer le nom quand on voit la cascade, un monstre d’eau (surtout en cette saison de pluies abondantes) ! Avant d’arriver là, le rio Iguaçu a parcouru 1300 km et fait quasiment 1500m de largeur peu avant les chutes. A cet endroit, le fleuve forme des méandres de largeurs variables, parsemés de petites îles. Dans cette grande boucle (à cet endroit le fleuve forme un "U"), une prolifération d’écueils et d’îlots allongés divisent le fleuve en de nombreux bras. Au débouché de la faille, chaque bras se mue en cascade, dont l’ensemble constitue le grand arc de cercle que forment les chutes d’Iguaçu. C’est dans cet ensemble que les camineurs ... caminent ! Pas de soucis, nous avons vu les chutes au-dessus, en-dessous, au milieu et même … dedans, en faisant claquer une petite ballade en bateau au cœur des chutes, sensation et "rafraichissement" garanti !  La ballade dure une bonne journée (oui oui, c’est trèèèès grand !).

A noter : pas que des chutes à voir mais une nature finalement assez préservée et accessible au milieu de ce parc hyper-fréquenté. Faune variée (et pas trop effrayée …) : tapirs, coatis, singes et … des nuées de papillons. Je serai curieux de savoir combien d’espèces différentes se concentrent ici ! En plus, ces énergumènes sont très photogéniques et le savent. Ils n’hésitent pas à se poser sur le front, la main, les jambes pour se laisser prendre en photos (bon en fait, il adore le sel contenue par la sueur !). Une grande et belle journée.

Nous enchainons le lendemain par le côté brésilien (levé tôt, repassage de la frontière –youpi, j’ai 16 tampons de l’Argentine sur le passeport, j’ai pas une pizza gratos là ?-, re-bus, taxi ...). Le côté brésilien est plus petit mais il offre une vue panoramique que ne possède pas le côté Argentin. Seul hic, là çà devient vraiment la bousculade niveau touristes ! Mais bref, on se reballade cette fois-ci au pied de la Garganta del Diablo (hier, on était au-dessus) sous des trombes d’eau (pas la pluie, la cascade !) et on refile pour ... Rio !

On donne le micro au camineur par intérim, mister Gauthier père : Iguazu et autour. L’eau, dessus, dessous, à droite, à gauche, devant, derrière, la forêt partout (sauf quand c’est déforesté) avec tout plein de zanimaux curieux, par ci, par là, en haut des arbres ou au sol, comme s’ils étaient chez eux. Magique parce que touristique, mais encore relativement sauvegardé, en tout cas, à cette période de l’année.

Un peu d'eau ... ? C'est ici !

 

Commentaires

avatar Pat
0
 
 
Bon gavage (d'eau) !
On a beau l'avoir déjà vu, ça en jette toujours autant et rien qu'en photos, alors en vrai ... pas le genre d'endroits qu'on regrette de faire 2 fois, non ? ;)
Merci de vous identifier pour poster un commentaire ou une réponse.
EN COURS
FINI
ECHEC