22
Sep
| 22 Sept. 2009 - Caminade en Bolivie |
 |
| Écrit par Jonathan pour les camineurs |
22 Sep |
|
Après nos petites aventures du Parc Madidi, nous reprenons la route pour s’enfoncer un peu plus dans le cœur de la Bolivie. Au programme : Cochabamba et le marché (énormissime) de Punata, enchaîné par quelques jours dans la douceur de la vie de Sucre. On finira (en tous cas pour le moment !) par les visites des historiques mines de Potosi. Cochabamba et Punata Après 2 journées entières et 1 nuit de bus, nous arrivons enfin depuis Rurrenabaque à Cochabamba. Cette ville n’est pas la plus réputée touristiquement en Bolivie, elle est plus connue pour sa prospérité économique (toute relative à la situation de la Bolivie). Peu de choses à dire de notre séjour à Cochabamba, nous n’y sommes restés que peu de temps (peut-être à tort) et en avons surtout profité pour visiter le grand marché de Punata, peu loin de là. Je n’en dirai pas plus, il semblerait que le Coin de Smahen va reprendre du poil de la bête dans peu de temps : surveillez les marchés !  Sucre C’est donc rapidement que nous laissons Cochabamba derrière nous et que nous filons passer quelques jours sur Sucre. La ville de Sucre présente au visiteur un riche héritage colonial que l’on retrouve dans les différents édifices, les rues étroites et les innombrables églises. Bien que la ville se soit étendue rapidement ces derniers temps, elle a su conserver une atmosphère conviviale. Les Sureños sont des gens fiers qui maintiennent que le cœur de la Bolivie bat encore ici, malgré le fait que La Paz (presque 10 fois plus peuplé) à usurper à Sucre le statut de capitale gouvernementale. C’est ici que l’indépendance a été proclamée en 1825 pour créer la République de Bolivar (du nom de Simon Bolivar), plus tard renommée en Bolivie.
De notre côté, au programme : avouons le, un peu de repos, on arrange nos maisons (enfin nos sac à dos –ils commencent à souffrir !-) chez le cordonnier du coin, quelques emplettes (le match de foot de Madidi a été fatal pour les chaussures de certains !). On en profite pour aller faire un tour à la Casa de la Libertad pour en apprendre un peu plus sur l’histoire de la Bolivie. Cette ville est tranquille et paisible, et nous a donc quelque peu aimantés ! C’est donc bien après 4 ou 5 jours que nous nous décidons à nous "désaimanter" et à rejoindre Potosi ! La visite des mines reste assez touristique et est donc bien encadrée. Mais ne croyez pas que les mineurs qui sont ici font du spectacle, on en est encore loin. Et les quelques centaines qui travaillent encore ici le prouvent bien malgré eux, on peut facilement l’imaginer. La visite dure une paire d’heure, la progression se faisant souvent accroupi, et nous fait passer d’une température proche des 5°C à des températures supérieures à 40°C. Nous croisons quelques mineurs creusant la roche pour y disposer ensuite des bâtons de dynamites, d’autres s’affèrent à faire rouler cet imposant chariot servant à transporter les roches extraites. Nous leur donnons des feuilles de coca, des sodas, comme c’est la coutume. Un petit tour chez le Tio (voir video plus bas) et, même si nous le savions bien avant la visite, nous ressortons de la mine un peu abasourdi par ces conditions de travail. Nous quittons ce Cerro Rico rempli d’Histoire et d’histoires pour regagner notre petit confort : demain nous partons pour Tupiza. Quelques photos par ici !
Une autre version chez les copaings.
|
bon pour son souffle de faire trop d’activité physique … ou de travailler dans des mines. L’histoire de Potosi est au cœur de l’histoire du continent entier et un des exemples forts de l’exploitation de l’humain par l’humain. Plutôt que de traiter çà en quelques lignes ici, je vous invite à lire un peu plus l’histoire de ce lieu sur ce 
Commentaires