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Jui

1 Juil. 2007 - Le volcan Telica Imprimer
Écrit par Jonathan & Smahen   

Allez çà faisait longtemps que nous n'avions pas un peu partagé nos caminades. On rattrape çà de suite.

Le Nicaragua est souvent évoqué comme le pays des lacs et des volcans. C'est certain qu'il suffit de jeter un coup d'œil sur une carte pour comprendre pourquoi. Le pays est ponctué de points bleus et marqué par une impressionnante ligne de volcans courant du nord au sud. Notre choix s'est porté sur le volcan Telica. Pourquoi ? C'est un des seuls qui est encore en activité (la dernière grosse éruption a eu lieu en 1948). Au programme : souffre et, si possible, lave au fond du cratère. Alléchant !

C'est donc parti pour deux jours de randonnées. Avec exactement 1061 mètres, le Telica n'est pas aussi haut que son voisin, le San Cristobal que nous aurons la chance d'apercevoir. Du fait qu'il n'y ait pas de routes amenant au pied du volcan, nous devons commencer notre randonnée par une longue marche en faux plat en pleine campagne Nicaraguayenne, au milieu des champs de "frijoles", encore cultivés à la main et la machette (mais le pesticide, lui, est bien arrivé là, pas de soucis). Après la "petite collation" du midi et le ramassage de bois, nous entamons le plus gros de la randonnée, l'ascension du cratère au milieu des pierres volcaniques. Selon la bonne volonté du vent, nous respirons nos premières bouffées de souffre. Teuf teuf ... Arrivés au bord du cratère en milieu d'après-midi, il n'y a plus qu'à regarder, admirer. Le plus intéressant étant d'essayer de distinguer le fond du volcan, quand le vent veux bien évacuer le nuage de souffre dégagé par le volcan. Comment faire ? S'allonger et ramper jusqu'au bord, la tête étant donc à 160m au-dessus du cratère. Sujets au vertige s'abstenir. Pas trop de chance pour cette fois, la brume se mêlant en plus au nuage de souffre, limitant la vision à quelques mètres. On sonne la retraite pour installer le campement un peu en contrebas du volcan. La pluie du jour (c'est la saison des pluies ici, il pleut donc -beaucoup- quasiment tous les jours / nuits) nous envoie rapidement dans nos tentes, demain, levé 4h pour voir le lever du soleil sur le volcan et peut-être ... la lave.

La pluie n'a pas cessé une bonne partie de la nuit mais s'est arrêtée peu avant 4h pour nous laisser un ciel vierge de nuages. Merci môsieur Météo. On remonte donc le cratère à la frontale et là : waouh. Le nuage de souffre est moindre que la veille nous laissant une très bonne vision sur le fond du cratère où nous pouvons donc apercevoir un joli barbecue. Nous passons donc quelques heures à regarder le soleil se lever, à voir le nuage de souffre jouer dans le ciel, et écouter le volcan vrombir. C'est donc les mirettes rassasiées d'images saisissantes que nous redescendons peu à peu rejoindre notre chez-nous, a Léon.

Allez, vous voulez voir ?

PS : et, quizas, bientôt des nouvelles de l'ascension du Concepción ? :)

 

Commentaires

avatar annedebonak
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ça nous rappelle des choses vues en Islande : les fumées des solfatares et les mares de boue en ébullition!
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