03 May |
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Adios Bogotá, il s’agirait de tracer notre route un peu ! Après les folies urbaines, l’avis général est d’aller reprendre du poil de la bête au calme. Prochaines destinations : San Agustín et Popayán. San AgustínCe petit village est situé à proximité de la source du Rio Magdalena, un des principaux fleuves Colombiens, qui va se jeter, tout là-haut, dans les caraïbes. Le village est carrément paisible, con buenas ondas. Difficile de croire qu’on est dans le département d’Huila qui fut (qui est … ?) l’un des plus touchés par la guerilla. La particularité du village est qu’il entouré par des centaines de fincas (plus ou moins grandes fermes) s’étendant sur toutes les vallées alentours. Des collines aux formes généreuses, quelques canyons un peu plus abrupts … bref un paysage apaisant ! Mais dans San Agustín, ce n’est pas "que" le paysage qui compte mes aïeux, c’est aussi tous les vestiges archéo logiques de plusieurs civilisations andines successives. En effet, San Agustín regroupe dans ses environs des centaines de statues, sculptures de pierre et sarcophages monolithiques, représentations anthropomorphiques, animales ou fantastiques, symbolisant les origines de la vie, les puissances de l'Au-delà les forces du Bien et du Mal .. et aussi des chamans sacrifiant des enfants … strange ! Etc…Donc, pour visiter tout çà, ou au moins une partie, plusieurs options s’offrent à nous : nos petits pieds et le bon vouloir des indications des "passants" (autrement dit, c’est pas gagné), le parc Archéologique officiel de San Agustín (le plus fourni en vestiges) ou, les chevaux. Qui a peur des chevaux ici (je ne balancerai pas de nom sur la place publique) ? Alors go pour les chevaux. Je vous laisse regarder les photos pour la suite de la ballade (épique diront certains). Les jours suivants à San Agustín se dérouleront paisiblement. Ballades, baignades (et pêches …infructueuses) au Rio de la Planta. Un peu de glandouille à notre agréable Casa, un concert des d’jeuns du village (avec descente de l’armée évidemment) et la rencontre d’Anita et Calitche. Ces deux personnes vivent au milieu de la campagne environnante (une petite heure de marche du village). Le lieu est magique, entouré des plantations de café (ah oui, je vous ai pas dit, y’a PLEIN de café ici ? !) quasi-perchée en haut d’une colline. Vraiment, l’endroit est tripant. La simplicité de vie de ces gens (des roots, clairement !) est exemplaire. Bref de bons moments, encore une fois. Et le café tout beau tout frais, au milieu d’une zone cafetière (et du bio évidemment), çà le fait pas çà hein ? Trooooop bon oui !
PopayánAprès 6h d’une des pires routes de Colombie (6h pour un peu plus 110km je crois) et seulement un contrôle de l’armée plus tard, nous voilà arrivés à Popayán avec, miraculeusement, un coccyx en relativement bon état. Ici, il n’est pas question de la ville rose (çà doit vous dire quelque chose) mais de la ville blanche. La ville a particulièrement su garder et mettre en valeur son (dédicace à Pat’) architecture coloniale. La ville est également extrêmement importante au niveau religieux (12 églises au m², mas o menos), les processions de la Semaine Sainte y sont très réputées, mondialement svp. Ah oui … la ville de Popayán fut la première ville à être nommée Ville UNESCO de la gastronomie, on en a profité !Popayán fut également, voir surtout, le point de départ vers Silvia et son superbe marché bondés de Guambianos, le Coin de Smahen en parle, allez voir ! Et voici sur un plateau, les photos. |
Toujours aussi sympatoches vos reportages et merci à Smahen de nous avoir évité les odeurs ;-). Bon, une chose, la fête du travail c'est le 01 mai ....
A bientôt à vous lire
Tonton JPhi
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Tonton JPhi
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