Accueil Argentine 6 Nov. 2009 - La Patagonie autour d'El Calafate !

08

Nov

6 Nov. 2009 - La Patagonie autour d'El Calafate ! PDF Imprimer Envoyer
Écrit par Jonathan pour les camineurs   

Après quelques trentaines d’heures de bus (dont un petit 6h de retard…) entre Puerto Madryn, Rio Gallegos et enfin El Calafate au milieu d’un paysage patagonien si incroyablement … désert et plââââât, nous voilà au bord du lago Argentino, le plus grand et le plus austral des grands lacs de Patagonie argentine, bien loin de nos amis manchots et baleines. El Calafate va nous servir de "base" pour une petite quinzaine de jour pour rayonner aux alentours : El Chaltén, Puerto Natales au Chili et le Perito Morreno.


El Chaltén
Petite ville à l’activité touristique balbutiante (vu ce qui se construit, ce ne sera plus du tout balbutiant dans quelques années), elle présente l’intérêt d’être au bord du Parc National Los Glaciares. Arrivés sur place, nous dégotons rien de moins qu’un petit chalet pour nous 3 seulement, et pour pas cher. Une maison rien que pour nous, çà faisait bien des mois que çà nous était pas arrivé çà … ah ben depuis qu’on est parti !

On restera donc là 4 jours avec notamment, en point culminant de la haute activité sportive qui ponctuera ces quelques jours : une bonne petite rando jusqu’au pied du fameux Fitz Roy. Le cerro Fitz Roy est également connu sous le nom de cerro Chaltén, le nom Chaltén vient du mot mapuche qui signifie "la montagne qui fume" (en raison des fréquents nuages accrochés à son sommet). Les Mapuches la considéraient comme une montagne sacrée. Perito Francisco Moreno l'appelle FitzRoy en 1877 en hommage à l'explorateur Robert FitzRoy. Il a été gravi pour la première fois par l'alpiniste français Lionel Terray accompagné de Guido Magnone en 1952. En dépit de sa faible altitude, cette montagne est réputée comme étant la plus dure du monde. Le granite très compact requiert un haut niveau d'escalade et les conditions climatiques sont généralement extrêmes. De nos jours, des centaines de personnes peuvent escalader l'Everest le même jour alors que le cerro Fitz Roy ne sera grimpé qu'une fois dans l'année.

Pour nous, nous nous contenterons donc d’aller jusqu’aux lagunas Sucias y de Los Tres, situées au pied du Fitz Roy ainsi qu'au Glaciar Piedras Blancas. Nous aurons la chance de jouir ce jour là d’un temps clément, ce qui sera finalement rarement le cas pendant notre séjour à El Chaltén. Vue parfaite sur le Fitz Roy et les lagunas, le pied !

Les jours suivants seront consacrés à quelques tentatives de pêche (échec), quelques petites autres ballades … et le temps vient déjà de revenir sur El Calafate.

 

Perito Moreno et le lago Roca

Tout fiers au volant de notre super ptite tuture louée pour la journée, nous prenons direction très très tôt matin pour le glacier Perito Moreno. Une combine, parait-il, consiste à arriver avec les gardes-parcs pour ne pas payer l’entrée, pas donnée du tout. Ca marche ! De plus, nous arrivons carrément les premiers et nous saurons donc les seuls pendant quelques temps à pouvoir admirer the big monster.

Alors le Perito Moreno, c’est quoi ? C'est un glacier qui fait 5 000 m de front et 60 m de hauteur. Avec une surface de 250 km2 et une longueur de 30 km, c'est l'un des 48 glaciers alimentés par le Champ de glace sud de Patagonie, dans la Cordillère des Andes, que l'Argentine partage avec le Chili. Ce champ de glace est la troisième plus grande réserve d'eau douce au monde. La hauteur de glace est de 170 m, dont 60 m sont émergés. Il avance d'environ deux mètres par jour (700 m par an). À certains endroits son épaisseur atteint 700 m. Le glacier Perito Moreno est l'un des trois seuls glaciers de Patagonie qui n'est pas en régression. À la différence d’autres glaciers caractérisés par les effondrements de leurs murs, le Perito Moreno détache des immenses blocs de glace. À n'importe quelle époque de l'année, les effondrements constants de ses murs glacés surprennent. Face à la péninsule de Magellan, le mur de glace du glacier avance en divisant le lac en deux en donnant origine à des digues naturelles. Alors les eaux du Bras Rico du lac Argentino montent et commencent à pousser et éroder le glacier qui devient plus faible et tombe sous la pression. Cet effondrement spectaculaire du front du glacier s'effectue périodiquement ; la fréquence de ce cycle n'est pas régulière, elle peut prendre de une année à une décennie.

Pour nous, l’activité principale sera de se poser devant ce géant de glace en espérant voir une chute d’un bout du glaçon, et, gloire au plus patient des camineurs ce jour là, Cyril nous filmera même la chute d’un pan du glacier. Le bruit du travail de la glace et de sa chute dans le lac déchirant le silence religieux régnant dans ce lieu (avant l’arrivée des cars de touriste on s'entend) impose le respect !

Après le Perito Moreno, nous nous dirigeons vers le lago Roca. Ce sera ici que l’honneur des camineurs-pêcheurs sera sauf ou pas : vont-il rentrer de Patagonie sans avoir sorti de l’eau ni le moindre vairon, ou vont-ils enfin sortir des pièces dignes de cette région ! La réponse est : OUI ! Ouf ! On passe les détails qui n’intéresseront pas grand monde, mais nous sortirons tout content comme des gosses d’avoir enfin sorti deux beaux salmonidés, un chacun. Nous rentrons en fin d’après-midi pour notre dernier soir à El Calafate, préparer à la cuisine de notre auberge nos deux bôôôôôôs poissions ! Bon ap’. Demain, nous rejoignons les températures clémentes de Capital Federal, autrement dit Buenos Aires, à 3000km d'El Calafate.

La suite en image ...


 - Y'a pas de raisons : on continue la pub ici !

 - On se bat là-bas pour sauver les glaciers avant Copenhague. Nous les avons vu dans la rue, dans des concerts, la mobilisation était (et l'est toujours espérons) forte... vu le résultat de Copenhague : no comment (désolé, pas de sous-titres français).

JavaScript est désactivé!
Pour afficher ce contenu, vous devez utiliser un navigateur compatible avec JavaScript.
 

 

Commentaires

avatar Pat
0
 
 
En plus du manque d'eau potable, si l'argentine perdait ses glaciers elle perdrait aussi beaucoup de touristes !
En parlant de touristes, bravo (pour la peche miraculeuse) ! ;)

Que dire de plus, la plume t'as encore envoutée john, et tu fais remonter des souvenirs grandioses ! Et même des éléments qui ne m'avaient pas marqué à ce moment là, comme ce "paysage patagonien si incroyablement … deSSert" ... j'en reste bouche bée d'un tel "observationnisme" !!! ;)

Hasta luego les camineurs
avatar Johnito
0
 
 
Des touristes là-bas ? si peu ! Par contre je ne comprend pas la remarque sur "deSSert" ?? Tu veux parler de "désert" non ? BYE !
avatar Pat
0
 
 
:)
bon je dis rien sur les autres fautes d'orthographe alors, tu les corrigerais et plus personne ne pourrait en profiter !
avatar Johnito
0
 
 
cé que vu que jécris vite pour ratrapé le retar, je fé plu tro gaffe eau fôtes ... ;) Diteuh les moua :) !
avatar Patrique
0
 
 
:)
tinkiet sa doi marivé dent fer ossi dé foi si tu regard biein (enfein fo cherché), persone né parfét ! ;)
Merci de vous identifier pour poster un commentaire ou une réponse.
EN COURS
FINI
ECHEC