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1 Nov. 2009 - Péninsule Valdès PDF Imprimer Envoyer
Écrit par Jonathan pour les camineurs   

Nous laissons la région des lacs derrière nous pour retrouver notre cher océan Atlantique. Objectif naturaleza avec la découverte de la péninsule valdes et de Punta Tumbo, au programme : baleines, pingouins, éléphants de mer, tatoos … et notre première immersion Patagonienne.


Arrivés sur Puerto Madryn, ville de départ pour la découvert de la péninsule, nous cherchons, et ce n’est pas si simple un dimanche en Argentine, une agence de location de voiture "barrato", comme d’hab. La voiture étant encore une fois le seul moyen (pratique, on aurait pu faire 15 jours de vélo sinon …) de parcourir la péninsule. Evidemment, c’est la dernière agence qui nous sauve, prix correct. RDV est pris le lendemain matin à notre hôtel pour récupérer la voiture (et oui, ici, on vous amène et on vous récupère la voiture là où vous le souhaitez, dans la ville en question bien sûr).

Premier jour : nous voilà parti pour trois jours de vadrouille motorisée sur la péninsule avec un "petit" crochet sur Punta Tumbo, en dehors de la péninsule. L’objectif du premier jour est simple, rejoindre le seul petit village de Puerto Piramides situé à l’entrée de la péninsule. Pourquoi ? C’est de là qu’on prend des embarcations pour partir approcher la baleine franche-australe, qui raffole de la baie et se rassemble donc en nombre jusqu’en décembre environ. C’est ici qu’elle élève ses rejetons. Inconvénient de la ballade sur la mer, si le temps n’est pas de la partie et/ou que le vent s’en mêle, les baleines ne sortent pas beaucoup de leur tanière et son difficiles à voir. Nous aurons cette fois-ci énormément de chance (en comparaison à la météo des jours précédents), notre cher Eole ayant laissé place à notre très cher Hélios. Mer plate, soleil : condition FARPAITE ! Après une vingtaine de minute de navigation dans une embarcation finalement pas trop chargée en touriste (ah oui, le coin est "évidemment" touristique) … nous faisons nos premiers tête-à-tête avec ces géants de la nature. Ça décoiffe les amis. Surtout quand on vous dis que celle-là n’est qu’un petit bébé de 4 mois et de quelques tonnes seulement. Regardez, là, ce doit être la mère. Ah ouai ! Les baleines se sont faites au petit ballet des embarcations et, plutôt que de fuir, viennent s’amuser autour des embarcations, pour la plus grande joie du touriste lambda que nous sommes volontiers ce jour là. Photos en rafales et vidéos, évidemment. Bref, un instant magique, on s’accroche au peu de raison qu’il nous reste pour ne pas plonger faire quelques brasses avec ces dévoreuses de copépodes (eh oui !). Même les mecs de l’embarcation qui ont dû faire çà des centaines de fois sont surpris par le nombre et la proximité des baleines, tellement les conditions sont bonnes. Bref, aux anges vous dis-je. Il est déjà temps de revenir sur Puerto Piramides. Pour cette nuit, nous installerons notre tente au seul camping du coin, à côté de la plage, avec au menu, vous l’aurez devinez, un petit asado, assaisonné par le chant proche des baleines. Buenas noches.

Le second jour, levés encore tôt ! Nous n’avons rien de moins que tout le tour de la péninsule à faire. Nous commençons par la rencontre des pingouins de Magellan (appelés ainsi par abus de langage, ce sont en fait des manchots !). Ils sont ici à cette période pour couver leurs œufs (les œufs éclosent en décembre). Mère et père se relayent pour couver les œufs tandis que l’autre va "se restaurer" dans l’océan, des fois à quelques centaines de kilomètres de là. Equipés du GPS depuis plus longtemps que nous, il retrouve (parait-il) à chaque fois leur nid. Nous les retrouverons, cette fois-ci extrêmement plus nombreux, demain à Punta Tombo. Nous continuons notre route pour aller cette fois-ci découvrir les représentants de la profession rêvée par d’autre camineurs (bon d’accord, private joke expliquée ici) : les éléphants de mer. Leur observation est quelques peu, disons, déstabilisante… l’inactivité constante de ces siesteurs professionnels est épatante. Une exception à cette fainéantise extrême : nous aurons l’immense chance d’assister au début d’un ébat des plus fougueux (vous aurez saisi l’ironie). Ils y sont peut-être encore. Nous enchaînons par les lions de mers qui quand à eux sont un tantinet plus actifs. Donc, un peu plus drôle à observer. Cette fois-ci je n’oserai évoquer les ébats sous peine de devoir estampillé ces quelques lignes d’un "interdit au – de 18 ans".  Nous attendrons patiemment les orques qui peuvent peut-être venir manger un petit lionceau de mer en direct sur la plage, nous n’aurons pas cette chance, tant mieux pour le lionceau, pas encore né à cette époque là de toutes façons. Il est Lion de Merdéjà temps de redescendre du nord de la péninsule pour trouver un endroit où planter la tente en se rapprochant de Punta Tumbo, à quelques 250km d’ici. Nous croiserons sur la route : tatoo, autruches et leur dizaine de rejetons, fox … Nous trouverons un super coin juste à la sortie du parc, perché en haut d’une falaise, d’où nous pourrons encore une fois observer et écouter nos chères amigas baleines au coucher du soleil. Tip top.

Dernier jour, direction Punta Tumbo. Nous sommes bien en Patagonie : quasi 200km de ligne droite. Mais droite de chez droite ! Un virage annoncé une dizaine de km avant par ci par là, pas plus. Bref, nous arrivons enfin à Punta Tumbo. Lieu d’hyper-concentration des pingouins. Ils sont habitués à la présence humaine et donc poursuivent leur petite vie tranquille sans se soucier de nous. Dans les règles du parc, ils ont même la priorité s’ils croisent un chemin, le bipède sapiens laisse passer môsieur Pingouin qui rejoint son nid pour couver ou part se nourrir dans l’atlantique.

Il est temps de rejoindre Puerto Madryn mais … sachant que nous pouvons rendre la voiture que le lendemain matin, décision est prise de repartir passer la nuit là ou nous l’avion passée la nuit dernière (le vent s’étant cette fois-ci invité). Encore un peu de baleines !

Fotografías !

 

Commentaires

avatar el padre de Jonath
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En plus des fotos superbes, vla ti pas que le fiston se prend à se sentir des talents de narrateur, voir d'écrivain (C'est vrai qu'il a eu le temps de peaufiner ses lignes depuis le temps...).

On s'y croirait presque ! Ben, je vais ptet y aller alors un de ces jours.
avatar Fiston Jonath
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Oui, en "punto" touristique, c'es immanquable la péninsule !

Tiens tiens, vu que çà chambre un peu, vu que tu as été camineur par intérim et qu'il parait que tu sais un peu écrire ( :) ), tu peux nous préparer une ptite news pour le Brésil, non :) :) ???

Beijos !
avatar Pat
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Merci pour la tranche de rigolade ! :)
Ceci dit je les ai trouvé EXTRÊMEMENT actifs vos éléphants de mer : ils bougeaient quand même les nageoires, un peu, ils vont nous faire une syncope à ce rythmes nos collègues ! :)

Joli pour les baleines, j'suis jaloux une fois de plus !!!
avatar Johnito
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Pour les éléphants de mer et leurs mouvements de nageoires... on aurait dit parfois qu'ils révaient (j'imagine leur rève, en train de galoper sur la plage, genre Alerte à Malibu version éléphants de mer).

Pour les baleines, c'est vrai qu'on a eu de la chance de tomber à la bonne période... d'un autre côté, vous vous aviez eu la chance de voir les pitis manchots si je me souviens bien, nous on se sera contenté des oeufs :) !

Tchau !
avatar la soeurette à Jonath
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Mon frère s'est surpassé dans la narration! Il me semble bien que ce sujet t'a bien inspiré, et ça ne m'étonne pas, qu'est ce que c'est beau et comme ça a dû être impressionnant de se retrouver tout proche de ces charmants cétacés, qui semblent sourire sur certaines photos, c'est marrant... La tentation de tendre le bras a dû être difficile à réfrener non? Quant aux manchots, super mignon, surtout le film avec le manchot qui couve, adorable.
Concernant les éléphants de mer, ouais, c'est pas violent violent effectivement!!! Par certains côtés, ils ne sont pas sans rappeler certains specimen que l'on peut trouver sur les plages de la côte d'Azur en été...mais ça c'est une autre histoire! ;o)
Enfin bref, joli moment de voyage avec vous une fois encore!
Beijos les camineurs!
avatar Frerot Jonath
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Tendre le bras ... c'était pas interdit, on aurait presque les toucher ! A quelques centimètres seulement de ma main quand j'ai essayé !
Bon ben content que çà plaise. Du coup, avec un peu moins de 2 jours de bus devant nous, je charge le pc et j'essaye de goupiller les news sur le sud Argentin / Chilien (Fitz Roy, Perito Morreno, Torres des Paine ....) ! Bizzzzzz !
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